Sur leur terrain de 6 hectares, Mylène Mazeau et son fils s’occupent de la production de cidre, ils cultivent des variétés de pommes anciennes et locales « spéciales cidres », c’est à dire amères ! De ces beaux fruits, ils produisent les 3 cidres que nous vendons dans l’épicerie ainsi que du jus de pomme, du confit de cidre, du pommeau, de la liqueur de pommes et du vinaigre.

Avant d’être productrice de cidre, Mylène Mazeau était  salariée dans un organisme agricole et gérait des formations pour des agriculteurs. A la naissance de ses enfants, elle stoppât son activité et la famille déménageât en Bretagne, sur le terrain de sa belle famille. Ses enfants devenus adolescents, elle eu le désir de reprendre une activité tout en restant relativement libre. Après réflexion, elle décida alors de créer sa propre activité. Elle reprend alors ce verger familial, et commence à planter des arbres, petit à petit. Un troupeau de mouton les accompagnent également à leurs débuts, mais doucement, le cidre devient l’activité principale (même s’il en reste quelques moutons !).

Le projet de production était, au départ, de 20 000 bouteilles par an. C’est seulement après quelques années que l’objectif à été atteint.

Lorsqu’on lui pose la question de “pourquoi le choix du bio?”, elle répond simplement “Cela a toujours été comme çà”, la question ne se posait même pas, c’est tout simplement l’un de ses principes. Alors même si cela lui paraissait logique, cela fait seulement très peu de temps qu’elle affiche le logo d’Agriculture Biologique.

Plusieurs temps forts viennent rythmer les années à Roz ar Vern: d’octobre à novembre, ils s’occupent de la récolte, puis du pressage qui a lieu dans un atelier de transformation. Arrive ensuite le début de la fermentation du jus de pomme qui est alors stocké dans des cuves. Le développement des levures, qui permet la fermentation, a lieu pendant 4 à 5 mois. En janvier, vient l’assemblage des jus puis la mise en bouteille. La fermentation se termine dans la bouteille pendant environ 2 mois. C’est pendant se temps de que le pétillant naturel se forme dans la bouteille. C’est un travail de tous les instants qui demande beaucoup d’instincts.

Un lieu de vente directe se trouve à 350 mètres de l’atelier et est ouvert quelques jours par semaine: ce trajet, elle le connaît sur le bout des doigts ! Elle privilégie cette vente directe, mais participe également à quelques salons locaux dans le nord Finistère afin de “se faire connaître”. Une partie de sa production est également vendue en magasin de producteurs. Depuis qu’elle affiche cette étiquette “bio”, une nouvelle opportunité de vendre ses produits en bio coop s’est ouverte à elle.

Quand nous lui demandons quels sont ses projets pour l’avenir, elle nous dit en souriant que cet avenir est plus que brillant puisque la cidrerie sera reprise par son fils ! Celui-ci, après avoir fait des études théâtrales et dans le domaine de la voile et du sport est revenu vers le cidre. Il a alors passé une formation afin d’acquérir davantage de compétences dans le domaine agricole. Nicolas a le projet d’agrandir un peu la cidrerie mais surtout de encourager un développement plus durable notamment en favorisant  l’utilisation du photovoltaïque dans son exploitation.

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